Les universités ont été des instruments importants de la « matrice du pouvoir colonial » (Quijano), qui ont fait la promotion de la science, de la connaissance et des méthodes occidentales comme « universelles et abstraites »(Mignolo). Au cours de cet événement académique, nous avons examiné cette réflexion, ainsi que la façon dont elle se traduit en pratique dans nos universités. En compagnie de deux orateurs et de cinq panélistes, nous avons réfléchit aux héritages coloniaux dans la production de la connaissance et à leurs effets sur les (infra)structures de nos universités. Nous avons discuté également des possibilités de décoloniser nos universités, en créant un espace favorisant l’émergence de nouvelles ontologies, épistémologies et méthodologies, non pas pour créer de nouveaux « universaux », mais des « pluriversaux » (Escobar). Les étudiants étrangers ont présenté leurs propres recherches sur le passé colonial et le futur décolonisé de l’Université d’Anvers. ​

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Sara Geenen