A plusieurs reprises depuis le début de la transition politique et surtout après la signature des accords de paix, une amnistie ou une immunité dite provisoire a été accordée à certaines catégories de personnes. Dans ce chapitre, vous trouvez d’abord un aperçu de la législation y relative. Ensuite, vous trouvez des documents d’analyse et des prises de position.
Législation
Loi du 9 septembre 1993 portant amnistie
Loi du 21 novembre 2003 portant immunité provisoire de poursuites judiciaires en faveur des leaders politiques rentrant de l’exil (voir aussi le Projet de loi portant immunité provisoire de poursuites judiciaires en faveur de personnes accusées d’avoir commis certaines infractions, non daté)
Documents d'analyse et prises de position
Le 9 janvier, 10 février et 14 mars 2006, la Ministre de la Justice, Clotilde Niragira, a mis en œuvre le Décret du 3 janvier 2006 portant immunité provisoire des prisonniers politiques. Environ 3.300 personnes condamnées et détenues furent libérées par ordonnance ministérielle. Ces ordonnances ont donné lieu à un ensemble de réactions:
- Prise de position de l’ACAT-Burundi sur l’ordonnance ministérielle N°550/18 du 9 janvier 2006 portant élargissement provisoire des prisonniers politiques, 13 janvier 2006
- Ligue Iteka, Lettre au Président de la République du 25 janvier 2006
- Memorandum du parti UPRONA sur la libération des prétendus prisonniers politiques, 11 février 2006
- PA-Amasekanya, Les dessous du dossier sur la libération des 673 terroristes génocidaires, 14 février 2006
- Déclaration par l’AC Génocide-Cirimoso, Section Jeunesse Universitaire, 20 février 2006
- Point de vue de l’association Ingororerabutungane sur l’ordonnance portant mesure d’élargissement provisoire des prisonniers politiques, 12 mars 2006
- OAG, FORSC et Iteka, Communique de presse et Recours en inconstitutionnalité des ordonnances ministérielles 550/18 du 9 janvier 2006 et 550/116 du 10 février 2006. Cour Constitutionnelle, Arrêt du 22 août 2006 dans l’Affaire RCCB 174
Lettre du 15 décembre 2014 d'Agathon Rwasa au Procureur général près la Cour d'Appel de Bujumbura